Vol à l'étalage. Inaperçu ? Peut-être pas...

Sahara se promenait dans le marché. Elle était à cheval, à cru, sur Oasis. La jument avait seulement une bride. La jeune femme et le cheval venaient tout juste d'arriver et étaient là depuis environ une dizaine de minutes.
Sahara ne savait pas trop ce qu'elle avait espéré y faire, mais elle y était. Par contre, elle était enchantée par l'endroit. Tant de parfums et de couleurs agréables... Cela lui donnait faim.

Elle ferma les doigts sur les rênes, demandant ainsi l'arrêt à son cheval, qui ne se fit pas prier pour écouter. Sahara observa l'environnement dans lequel elle se trouvait. Elle ne savait pas très bien dans quel direction aller.

Elle leva les yeux vers le ciel et y vit des nuages qui envahissaient peu à peu le soleil, freinant ses rayons et, du même coup, sa lumière et sa chaleur apaisante.
Sahara soupira, pendant qu'un frisson lui parcourait la colonne. La température était assez fraîche, pour une journée d'été. De plus, il n'allait pas tarder à pleuvoir.

Puis, sa jument hennit doucement, se faisant impatiente, et la jeune femme pressa les mollets sur les flancs de sa monture, la mettant au petit trot et suivant bien le mouvement de l'allure.
Quand le cheval passa près d'un étalage de pommes, Sahara se pencha discrètement et attrapa l'un des fruits d'un geste rapide.
Ensuite, elle arrêta Oasis un peu plus loin et mordit dans la pomme, qui était délicieuse. Cependant, elle n'avait pas vérifié si le vendeur l'avait vu...

Kaze avait eu quelques jours pour retourner sur Orus. Il se baladait dans les rues de la ville. Il avait dévié dans le marché. Le temps se couvrit en quelque temps. Il allait surement pleuvoir.

*Encore un orage* pensa Kaze

Plus loin Kaze vit une jeune femme se balader sur une monture. Avec la foule, Kaze ne voyait pas quel type de monture s'était. Il la suivit et la vit dérober une pomme sur un étalage. Elle avait continué son chemin sans prendre la peine de verifier si le vendeur l'avait vu.
Et il l'avait vu et voulu crier au voleur. Mais Kaze lui paya la pomme pour pas qu'il fasse fuir cette femme.
Kaze se rapprocha de Sahara et arrivé à sa hautaur il lui dit:

"C'est pas trés malin de voler un marchand alors que l'armée n'est pas loin."

Quand Sahara finit par se retourner, elle vit le marchand qui s'apprêtait à crier au voleur. Elle se prépara donc à mettre Oasis au galop. S'il criait, elle n'avait qu'à partir. Il ne pourrait pas la retrouver.

Cependant, elle n'eût pas à le faire. Quelqu'un avait fait taire ce marchand de fruits. Sans doute avait-il payé à sa place. Sahara fit faire demi-tour à sa jument puis la mit en avant, se dirigea au pas vers l'homme en question, l'observant discrètement.

Quand il fût à sa hauteur, elle lui sourit et arrêta son cheval.

"C'est une pomme, rien de plus. Devrais-je avoir peur ?"
demanda-t-elle, d'une voix douce mais confiante.
"Et... à qui ai-je l'honneur, au fait ?"

Lorsque Sahara eût fini de parler, un éclair illumina le ciel, qui s'était assombri, d'une lumière blanche. Pour l'instant, il ne pleuvait pas encore. Ça viendrait...

La cavaliere s'était retournée et s'était approché de Kaze. Elle lui sourit et lui dit tout simplement:
-"C'est une pomme, rien de plus. Devrais-je avoir peur ?"
Il lui répondit aussi chaleuresement que possible.

"Oui mais c'est un vol. Si on vous volait votre cheval, que direriez vous? Ce n'est qu'un cheval apres tout."

Puis elle lui demanda son identité:

"Kaze Hayabusa, soldat d'élite et garde du corps du chef des armées Xénossiennes. Et vous, puis-je savoir votre nom?"

Sahara haussa un sourcil en riant.

"Je dirais que celui qui aurait fait ça allait le payer. Parce que j'y suis attachée. Mais une pomme... Vous êtes vous déjà attaché au fruit que vous vous apprêtiez à manger ? Pas moi, en tout cas."
fit-elle sans monter le ton.

Puis, elle l'observa une nouvelle fois, mais aussi discrètement. Pour un soldat d'élite, il n'avait pas l'air bien dangereux. Il avait même l'air agréable à côtoyer. Enfin... C'était sa première impression.

"Enchantée, monsieur."

D'un geste léger, elle descendit de cheval et tendit la main à l'homme.

"Sahara, tout simplement. Je n'ai pas de vrai nom."

En fait, c'était juste l'alternative la moins compliqué à dire qu'elle avait trouvée pour ne pas avoir à expliquer qu'elle ne voulait pas de son vrai nom. Elle en avait un, mais il lui rappelait trop son accident. La jeune femme avait donc décidé de l'oublier volontairement.

Ensuite, elle commença à marcher à travers la foule, Oasis à son côté, les rênes sur l'encolure.

Sahara riait des parole de Kaze. Il ne laissa paraitre aucune expression, qui ne se serait pas remarqué derriere son masque. Il croisa lui répondit.

"Non je ne me suis jamais attaché à un fruit. Mais c'est le même principe. Vous ne voulais pas qu'on vous vol votre cheval car vous y êtes attaché, mais le vendeur, lui ne veux pas qu'on lui vol sa pomme parce qu'elle lui permet de gagner de l'argent et de vivre."

Elle lui dit son prénom. Elle était descendu de sa monture et marchait dans la rue. Kaze la suivit et lui demanda.

"Et serait-il possible de savoir ce que vous faite ici? Si ce n'est pas trop indiscret?"

"Peut-être. Mais des pommes, il n'en a pas juste une contrairement à mon cheval. Enfin... Nous n'allons pas débattre là-dessus pendant des heures, ça nous serait inutile à tous les deux."

Sahara savait que Kaze la suivrait, elle n'en avait même pas douté, puisqu'ils étaient en pleine conversation...
Oasis, de son côté, était toujours près d'elle, les rênes sur l'encolure et les oreilles pointées vers l'homme qui, pour elle, était inconnu.

"Vous inquiétez pas, je ne volerai plus, promis."

La jeune femme haussa les épaules et mordit à nouveau dans la pomme rouge.

"Pas tant que vous serez là..."
ajouta-elle avec un sourire malicieux.

Ensuite, Sahara fit une courte pause, levant les yeux au ciel.

"C'est ça que vous vouliez savoir, pas vrai ?"
reprit-elle d'une voix douce.

Peu après qu'elle se soit tue, il y eut un impressionnant grondement de tonnerre suivit d'une pluie assez dense.
La cavalière observa Kaze. Pour elle, la pluie n'était pas une barrière. Cependant, lui préfèrerait peut-être se mettre à l'abri.

Kaze marchait à coté de Sahara. Il l'écoutait répondre. Il acciessa lorsqu'elle ajouta qu'il était inutile de continuer à débattre la dessus. Tant mieux, car il commencait à être à court d'arguments. Elle lui promit de ne plus voler. Elle ajouta ensuite:
-"Pas tant que vous serez là..."
Kaze la regarda, elle souriait.
Ils s'arretèrent quelques instants Elle lui posa une question et il lui répondit:

"Savoir quoi?"

Un violent coup de tonnerre éclatat dans le ciel et la pluie commença à tomber. Lorsque les premieres gouttes d'eau tomberent sur Kaze, son armure réagit et se modifia. Elle devint imperméable et l'eau ruisselait sur son armure. Kaze n'était plus dérangé par la pluie. Mais en était-il de même pour Sahara. Il la regarda et lui demanda:

"Voulez vous vous abriter?"

En montrant un abris non loin, assez grand pour eux deux et la jument.

Sahara observa Kaze. Étrangement, il ne montrait aucune émotion, et ça l'étonnait. En effet, elle aimait bien savoir ce que les gens ressentait lorsqu'elle leur parlait. Et quand elle ne voyait pas leur visage, ou quand ils n'avaient aucune émotion, ça lui donnait l'impression de parler dans le vide. Pourtant, curieusement, Sahara n'avait pas l'impression de parler seule, même si son interlocuteur ne semblait pas avoir d'émotion. Elle eut presque le goût de lui demander à quoi il pensait, mais se retint.

Par contre, elle ne répondit pas à la question de l'homme, la jugeant un peu inutile.

"Si j'allais me tenir tranquille ou continuer à dérober des trucs par-ci par-là. Mais vous, qu'est-ce que vous faites ici ? Car, pour tout vous dire, vous semblez un peu différent des gens du coin."

La jeune femme regarda l'armure de Kaze, qui semblait s'adapter naturellement à son environnement. Ça devait être bien utile. De son côté, la pluie ne la dérangeait point. Oasis, elle, secoua sa crinière.

"Non, ça va. Et vous aussi, je crois."
affirma-t-elle en jetant un coup d'oeil à l'armure de l'homme et en laissant tomber discrètement derrière elle le fruit qu'elle avait volé.

Continuant à marcher, elle devint silencieuse. Le yeux de Sahara étaient fixés devant elle, mais pas absent, même si elle semblait réfléchir.

"Selon vous, pourquoi le marchand n'a-t-il pas crié au voleur ?"

En fait, la cavalière le savait très bien, sauf qu'elle attendait de voir ce que le soldat lui répondrait.

Sahara lui répondit. Il l'écoutait tout en regardant droit devant lui. Elle lui posa la même question. Elle le trouvait different des personnes de cette ville. En effet, Kaze était différent, trés différent. Il lui explica qu'il venait d'un autre galaxie. C'était peut être de la que venait sa différence. Il était humain, certe comme un bon nombres des personnes de cette planète, mais son éducation, sa manière de penser et d'agir étaient différentes.
Puis la jeune femme lui dit que la pluie ne la dérangeait pas et il continuèrent à marcher dans la rue, alors que partout des personnes courrait pour se mettre à l'abri.
Plus tard, en marchant, elle lui posa une question. Elle lui demanda pourquoi le marchand n'avait pas crié au voleur lorsqu'elle avait volé la pomme. Kaze lui répondit simplement:

"Parce qu'il a vu que j'était la et que je vous avait vu. Lui tout ce qu'il voulait c'était qu'on lui paye sa pomme, je lui ai payé et il n'a rien dit."

Kaze réflechi et hésita un instant avant de lui demander:

"pourquoi cette question?"

Elle l'avait vu payer, alors pourquoi lui demandait-elle.

"De quelle galaxie venez-vous, alors ?"

Sahara porta son attention sur Kaze.

"Pourquoi avez-vous payé ?... J'espère que ce n'est pas parce que vous aviez peur que ce marchand crée des ennuies. Tout ce que les vendeurs savent faire, c'est crier. Bref, ils ne sont pas dangereux..."

Puis, le cheval de la jeune femme s'arrêta. Sans doute avait-elle entendu quelque chose. Mais Sahara n'y fit pas attention, puisque ça arrivait souvent que la jument soit distraite par des bruits.

"Oasis..."
appela la jeune femme d'une voix douce pour remettre sa monture à l'ordre.

Celle-ci plaqua ses oreilles contre sa nuque, menaçant un passant louche, avant de rejoindre les deux personnes qui discutaient au petit trot.

Sahara revint donc à la conversation et répondit à ce que Kaze lui avait demandé.

"Je ne sais pas... Je ne comprends pas votre façon de penser. Je ne vous connais pas, c'est vrai, mais... En passant, ne comptez pas sur le fait que je vous rembourse, parce que ça n'arrivera pas, car je ne vous avais rien demandé."

Ensuite, quelqu'un coupa les deux seules personnes qui restaient dehors à se promener. Sahara s'arrêta de justesse pour la laisser traverser et éviter de lui rentrer dedans, puis jeta un regard à Kaze, l'air de dire :
"Bravo la subtilité..."
Finalement, elle continua son chemin.

"Je viens d'une galaxie voisine. J'ai atterris dans ce systeme par erreur."

Ils continuèrent à marcher quand Sahara lui demanda pourquoi il avait payé. Kaze lui répondit le plus simplement possible:

"Parce que les voleurs sont trés mal vus ici, sauf morts et entérrés. Alors je l'ai payer pour pas qu'il ne déclenche une battu contre vous. Même à cheval vous auriez été abattue."

Kaze remarqua que la jument de Sahara s'agita un peu, surtout en direction d'un homme. Kaze le regarda, il était vétu d'un cape noir et une capuche lui cachait le visage. Par reflexe, Kaze porta lentement sa main à son blaster. Il ne le quitta pas des yeux. Il continuèrent leur discussion en avancant. Kaze jetait de temps à autre un oeil derriere lui pour voir si l'homme le suivait. Sahara lui répondit qu'elle ne comprenait pas la façon de penser de Kaze et aussi qu'elle ne rembourserait pas la pomme qu'il avait payé. Kaze sourrit sous son masque et lui répondit.

"Ba, c'est pas grave,moi non plus je ne sait pas trop comment vous pensez. Et pour la pomme c'est pas grave. considérer ça comme un cadeau. Et puis l'armée me payé assez pour payer une pomme de temps à autre."

Kaze dit sa derniere phrase en plaisentant. Cependant, il remarqua qu'il y avait de plus en plus d'homme en noir. L'un d'eux leur passa juste devant et Sahara s'arreta juste à rtemps pour ne pas lui rentrer dedans. Kaze s'approcha de Sahara et lui dit doucement à l'oreille.

"Je pense qu'il vaudrait mieux ne pas moisir ici."

Kaze commença à presser le pas en direction d'un endroit avec un peu plus de place. Il ressera son emprise sur la crosse de son arme.

"Par erreur ?"

Sahara continua à marcher, haussant un sourcil.

"Et alors ? C'est bien le dernier des soucis d'un soldat comme vous. Si vous n'avez rien d'autre de quoi vous préccuper, vous devez être en congé."

Puis, elle vit Kaze qui portait sa main à son arme. Malheureusement, elle ne réussissait à discerner aucune expression. La jeune femme jeta un coup d'oeil autour d'elle, balayant la rue du regard et s'assurant du même coup qu'Oasis les suivait. Cependant, elle ne dit rien. Malgré cela, elle était tout de même inquiète, parce que l'homme à qui elle tenait compagnie semblait surveiller quelqu'un.

"Ça me rassure un peu, au moins..."
Elle finit, même avec le fait qu'elle était contre le geste qu'il avait posé en payant la pomme, par lui répondre en souriant :
"Merci, alors."

Ensuite, son joli sourire disparut. Sahara n'était pas du tout aveugle et voyait bien, elle aussi, que l'endroit se remplissait d'hommes en noir.

*Qui sont-ils ?*

Sur cette réflexion, Kaze lui dit quelque chose à l'oreille.

"Je suis totalement d'accord."

Sans en rajouter et sans s'opposer, la jeune femme appela sa jument pour qu'elle les rejoigne, car ils marchaient plus rapidement, à présent.
Mais, quand Kaze resserra son emprise sur son blaster, cela l'effrayait. Que pouvait-il craindre ? Elle ne sentait plus en sécurité.

"Qu'est-ce qui se passe?"
lui demanda-t-elle d'un ton qui semblait tout à fait calme.

Alors qi'ils marchaient, elle lui répondit et lui posa d'autres questions. Il entendit qu'elle le remercia. Mais il ne lui répondit pas. Du moins pas à ses questions, il lui dit à la place, doucement et à son oreille comme tout à l'heure:

"Monter sur votre jument, et quand je vous le dirais, partait au galop le plus loins possible dans les ruelle, je vous rattraperais. Nous reprendrons notre conversation à ce moment."

Une fois qu'il eu fini, il regarda autour de lui pour marquer les personnes. Par chance elle était toutes derriere eux et ne virent donc pas Kaze sortir son blaster et le mettre devant lui. Il savait que c'était pas un comité de bienvenue. C'était surement le marchand de tout à l'heure qui souhaitait faire payer le vol à Sahara, et Kaze y passerait aussi pour l'avoir protègée. Mais se que le marchand ne savait pas, c'était à qui il s'en prenait. Attaquer un memebre de l'armée c'est risqué, et encore plus quand il s'agit de l'élite. Mais ces hommes l'apprendraient à leurs dépents.
Kaze regarda Sahara et lui donna le signal pour qu'elle parte. Kaze se retourna et ouvrit le feu. Les hommes en noir furent surpris et il n'eurent pas le temps de répliquer que Sahara avait déjà disparue et Kaze était à couvèrent et que 3 des leurs étaient déjà au sol.

Sahara attendait que Kaze lui réponde. Mais ça n'arriva pas.
Écoutant l'homme, elle s'approcha d'Oasis et monta sur son dos, obéissant sans rien dire à ce que Kaze lui disait de faire. Elle savait qu'elle n'avait pas vraiment le choix. Ces hommes-là, ceux en noir, n'avaient aucunement l'air de vouloir plaisanter. Et Kaze devait savoir ce qu'il faisait... Du moins, elle l'espérait.

Elle le lui dit :
"J'espère que vous savez plus que moi ce que vous faites."

Ensuite, Sahara attendit le fameux signal, les yeux posés sur Kaze. Elle était loin de savoir ce que ce serait, mais elle l'attendait. Heureusement, elle le sût quand elle le vit. C'est à ce moment-là qu'elle demanda le galop à sa jument, qui ne se fit pas du tout prier pour partir rapidement.

Un peu plus tard, déjà loin dans les ruelles, Oasis cassa au trot, pour finalement aller au pas, sur la demande de Sahara.

La cavalière se retourna et observa ce qui se trouvait derrière elle. Curieusement, elle se surprit à souhaiter qu'il n'arrive rien à Kaze. Et elle regretta d'être partie sans avoir rien pu faire. Mais ce regret ne fût que momentané. Après tout, elle n'avait rien demandé à personne et ne pouvait être tenue responsable de ce qui pouvait arriver.

Caché derriere des caisses, Kaze essaya de communiquer avec ses attaquants:

"Vous attaquer un soldat de l'armée de Xenos, déposer les armes et..."

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'un tir de blaster passa non loin de lui. Il comprit que les négociations seraient inutiles. Il tira plusieurs fois et lanca 2 grenades vers les hommes en noir. Trois autres moururent. Kaze lanca ensuite plusieurs grenades fumigènes. Il profita de la fumée pour foncer sur ses agresseurs, sabre à la main. Il les tua un par un. Un fois la fumé dissipée, il ne restait plus que des cadavres, dont certains étaient gravement brulés. Au milieu se tenait Kaze,legerement bléssé à l'épaule par un tir perdu, avec à ses pieds le dernier homme en noir, à moitier mort. Kaze rangea son sabre et le prit par le col. Il lui demanda qui avait demandé cette descente. L'homme était tellement effraiyé qu'il lacha tout. C'était bien le marchand auquel Sahara avait volé une pomme qui avaent demandé ça. Kaze le lacha en lui laisant un petit message à transmettre à son commenditaire. Il partit ensuite dans les ruelle à la recherche de Sahara.
Apres avoir courut sur les toits, il réussit à retrouver Sahara. Il descendit du son perchoir et atterris juste à coté de Sahara. Il lui lacha:

"Je vous ai manqué?"

Sahara soupira. Ça commençait à être long. Quand elle vit les oreilles d'Oasis pivoter, signe qu'elle entendait quelque chose, elle ne s'attendait pas à ce que Kaze descende du toit, comme ça. Et Oasis non plus. La jument grise fit un brusque écart, tandis que Sahara sursauta. La jeune cavalière rassura sa monture avec une caresse sur l'encolure et quelques mots apaisants murmurés doucement.

Puis, Sahara se tourna vers Kaze et fit avancer un peu son cheval, affichant un sourire ravi.

"Manqué... ?"

Elle fit mine de réfléchir.

"C'est un peu forcé puisque je ne vous connais pas encore, mais..."

Elle prit une pause, laissant planer sa phrase, puis continua :
"Ça va ? Vous n'êtes pas blessé, j'espère ?"

Une fois qu'elle se serait assurée que Kaze allait bien, elle pourrait lui poser les questions auxquelles il n'avait pas répondu.

En entendant la réponse de Sahara, il sourit un peu sous son masque. Elle lui demanda s'il était bléssé. Il cacha sa blessure à l'épaule et lui dit:

"oui oui ça va, juste une égratinure."

Il enleva sa main de sa blessure le temps que son armure crée un vetement pour la couvrir, la laissant apparente quelques secondes.
Il se rapprocha de Sahara, il ne savait pas s'il devait lui dire qui avait envoyé ces hommes ou pas. Il choisit de ne rien lui dire pour le moment, il irait voir le marchand plus tard. Mais il fallait qu'ils repassent devant lui pour lui montrer que ses hommes avaient echoués.. Il regarda Sahara et lui dit:

"Où en étions nous avant ce petit desagrement?"

Sahara regarda Kaze d'un air pas très convaincu.

"J'en doute fort... Il est très peu probable que vous ayez réussi à vous en sortir indemne, surtout avec le nombre d'hommes qu'il y avait. Enfin... Si vous ne voulez pas le dire, c'est vous que ça regarde."

Quand il enleva sa main, ce dont elle doutait plus tôt se confirma. Il était bel et bien blessé, même s'il n'avait pas voulu le dire. En fait, il n'était pas le premier à cacher une blessure. Nul ne sait pourquoi, la plupart des gens sont comme ça... Peut-être un peu trop orgueilleux ?

"Je ne sais pas... Au fait, qui étaient ces hommes ?"

Pour Sahara, il était très peu probable que ce soit le marchand qui les ait appelé, malgré le fait qu'ils soient arrivés pas très longtemps après le vol qu'elle avait commis. Mais ça ne fonctionnait pas... Ça ne pouvait pas être à cause du vol : ces hommes étaient bien trop nombreux, et habillés tous en noir. Ils ne seraient pas venus simplement pour une pomme...

Kaze vit que Sahara avait vu sa bléssure. Il lui dit comme pour la rassurer:

"C'est pas grave je vous assure. Enfin, pour la personne qui a engagé ses hommes, l'un d'eux m'a dit que c'était le marchand qui les a contacté. Mais je doute qu'un simple marchand puisse payer autant d'hommes. Sauf s'il est aidé par quelqu'un de plus puissant."

Kaze attendait que Sahara lui réponde. Il se doutait bien que quelque chose n'allait pas. Lui n'était pas sur cette planete depuis assez longtemps pour se faire des ennemis. Se devait donc être Sahara qui en avait. Mais pourquoi, c'est se que voulait savoir Kaze.

"vous n'auriez pas quelques probleme dont vous voudriez me faire part?"

Sahara scruta le visage de son interlocuteur avant de capituler.

"Okay, je vous fait confiance... Mais j'espère que vous ne me racontez pas d'histoire..."

Ensuite, interloquée, elle regarda Kaze d'un air incertain.

"Aidé par quelqu'un de plus puissant ? Qu'est-ce que vous voulez dire ?"

Ayant d'abord resté silencieuse, la jeune femme soupira doucement. Cet homme attendait une réponse, c'était bien plus qu'évident. Mais lui en donner une... Pour Sahara, c'était autre chose. Premièrement, elle ne le connaissait même pas. Deuxièmement, comment savoir si elle pouvait lui faire confiance ? Et en plus, elle ne se rappelait pas d'avoir eu affaires avec des hommes du genre de ceux qu'elle avait vu plus tôt. Si c'était déjà arrivé, ça devait faire bien longtemps... Ou du moins, ça devait être arrivé avant son accident.

"Dont je voudrais vous faire part ? Non, je ne crois pas. Et quelque chose dont je devrais vous faire part, non plus. Sauf si..."

Sa voix était ferme, son attitude assurée, comme à l'habitude. Enfin, au premier coup d'oeil... Pourtant, son regard trahissait son incertitude. Peut-être Kaze avait-il raison ? Peut-être ça mémoire lui avait-elle joué des tours ? Cette question l'amena à fouiller dans ses souvenirs les plus anciens. Non... Elle ne se rappelait rien.

"Non, désolée, Kaze... Il n'y a rien."

Sahara lui posa quelques questions sur ce qu'il venait de dire. Elle ne comprenait pas le sens de sa phrase. Kaze lui répondit:

"Une personne avec beaucoup plus de moyens financiés et qui à plus d'autorité et de personne à son service que le marchand de tout à l'heure."

Sahara devint silencieuse. Elle semblait réfléchir à quelque chose. Elle semblait un peu hésitante lorsqu'elle lui répondit. Il la regarda au travers de son masque et lui dit:

"Vous allez bien? Vous etes sure?"

Pour Kaze, il en était sur, quelque chose n'allait pas. Deux soldat passèrent devant Kaze et Sahara. Ils s'arretèrent et se mirent au garde-à-vous. Kaze les salua et ils repartirent. Kaze se retourna vers Sahara et lui dit sur un ton le plus chaleureux possible:

"Vous pouvez me faire confiance vous savez."

Sahara, qui avait baissé les yeux, le regard devenu vide, posa son attention sur Kaze. Elle se reprit et fit un sourire qui sonnait vrai... à moitié. En fait, elle ne savait plus trop comment agir, quoi dire...

De plus, son interlocuteur semblait se douter de quelque chose.

"Oui, oui ! C'est juste que j'essayais de me rappeler."

Et avec l'amnésie, ça n'était pas du tout évident.

Ensuite, quand les soldats passèrent, Sahara mit quelques temps avant de comprendre ce que ça signifiait. La jeune femme ne fit rien, ni expression chaleureuse, ni esquisse de mouvement quelconque. Seule Oasis bougea un peu en direction des inconnus.

En entendant le ton de Kaze, Sahara eut un sourire triste. On aurait pu dire qu'il tentait de la mettre en confiance.

"Ça n'est pas ça... C'est que... Écoutez, c'est possible que ces gens soient mes ennemis. Je ne sais pas. Mais... Quand j'étais adolescente, 15 ou 16 ans, il parait je commettais souvent des vols. De quelle valeur ? Je ne sais pas. Ma famille n'était pas des plus riches et... Enfin, c'est ce qu'on m'a dit. J'ai peut-être bien fait un coup qui a mit le chef de ces hommes en rognes. Je ne peux rien vous dire..."

Le discours de la jeune femme était confus. Après un instant de silence, elle finit par hausser les épaules.

"Mais j'aimerais pouvoir vous expliquer."

La réponse de Sahara était très confuse. Kaze l'avait remarqué et cherchait une raison à cette confusion.

Soit elle lui mentait et cherchait un réponse, soit elle avait eu un accident entrainant un amnésie, soit elle avait une très mauvaise mémoire. Dans la premiere hypothese, ça ne servirait à rien de l'interroger. Dans les deux autres hypotheses, s'il connaisait son histoire, il pourrait peut-être trouver qui ou pourquoi.

Kaze proposa à Sahara à marcher un peu. Ils arrivèrent devant une sorte de café. Kaze invita Sahara à s'asseoir à une table à l'extérieur du café, ainsi la jument pourrait rester à proximité de sa maitresse. Kaze lui dit alors:

"Raccontez moi votre histoire. Nous essayerons de trouver quelque chose d'interessant et d'utile."

Kaze commanda une boisson pour Sahara et lui afin de se désaltérer en parlant. Kaze enleva son masque et le posa sur la table.Il désactiva aussi sa radio.

Maintenant, Sahara pouvait lui parlait en face à face sans etre déranger. Il baissa rapidement son bandeau lui couvrant le bas du visage pour boire un gorgée avant de le remettre en place. Puis il regarda Sahara dans les yeux, prêt à écouter Sahara lui racconter son histoire si elle le voulait.

Sahara descendit de cheval et continua à marcher près de Kaze, jusqu'à ce que les deux personnes arrivent près d'une espèce de café. Elle le suivit jusqu'à une table, à l'extérieur. Oasis voulut les suivre, mais la jeune femme gronda gentiment le cheval, qui rebroussa chemin et s'éloigna un peu.
Puis, Sahara s'assit à la table.

Quand elle entendit les paroles de Kaze, elle eut un air surpris.

"Laquelle ? Imaginez qu'à 16 ans, vous avez un accident qui vous rende amnésique. Ensuite, votre mère, parce votre père est mort dans l'accident, vous raconte, à chaque jour, des parcelles de votre vie. Et comment savoir si elle vous a tout raconté ? C'est ça la meilleure... Vous ne savez pas. Vous appelez ça une histoire ? Pas moi !"
fit-elle en regardant son interlocuteur droit dans les yeux.

En parlant, Sahara n'avait pas bu une seule goutte de sa boisson.
À la fin de ses paroles, ses yeux brillaient de colère, ses poings s'étaient serrés.
En fait, elle détestait son passé et elle s'en voulait d'être amnésique.

Quelques instants plus tard, elle reprit ses esprits. Son regard devint fuyant et, des yeux, elle chercha Oasis. Effectivement, sa présence lui était apaisante, rassurante.